PRÉSENT DU FUTUR

Questionner le futur, c’est offrir l’occasion de se réunir et de réfléchir sur ce qui est « à venir » : Comment le grand écran, l’ensemble des circuits de diffusion et les nombreuses plateformes numériques participent par les formes de représentations qu’ils nous proposent, les contenus qu’ils fabriquent, les interrogations qu’ils suscitent, à réinventer, à redéfinir le futur, notre futur qui prend ses racines dans l’aujourd’hui et se construit avec ou sans notre assentiment…

Il s’agit d’apprendre à porter un regard critique sur cet envahissement de l’image et du son. De l’image dans tous les sens, celle que l’on choisit, celle qui nous est imposée (recommandations algorithmes..), celle qui nous surveille (reconnaissance faciale), celle qui nous harcèle (marketing)...

Si le grand écran a, on peut l’espérer, encore de beaux jours devant lui, les modes de comportements et d’appropriation de l’image et du son par les publics, en particulier par les plus jeunes et ceci d’autant plus depuis la crise sanitaire que nous traversons, obligent à explorer l’évolution des pratiques culturelles et de loisirs.

Construire le futur c’est aussi appréhender le présent dans ses bouleversements, c’est participer à différentes façons de se réapproprier les dispositifs de création de l’image et du son au service de la connaissance; c’est réfléchir à comment donner du sens aux contenus dans la grande diversité des réseaux et moyens de diffusion.

Ce faisant, c’est sortir ainsi des passivités consommatrices qui envahissent l’espace numérique..

C’est encore la nécessité de favoriser des formes nouvelles d’écriture en utilisant les ressources d’internet, le transmédia, la création audio et visuelle partagée à distance qui permet d’associer les publics et les partenaires au cours d’un processus de travail, les podcasts, etc. Autant de moyens qui ouvrent dans SCIPTO de nouveaux chemins en adéquation avec les changements de pratique.